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Le véritable château de Toulouse :
Un peu d’histoire :
Le village de Toulouse le Château est un village ancestral construit à flan de colline entre 200 et 350 m d’altitude. Il fût un fief très important au Moyen-Age. Il y avait le bourg-dessus avec l’église, le presbytère, plusieurs tours et maisons-fortes et le Bourg-dessous où se trouvait la maison féodale flanquée de tours. Difficile de dissocier, le village de sa dernière tour. Pour la plupart des visiteurs, le nom du village provient de cette tour
Cette dernière visible de toute par du village constitue en fait les ruines de la seule tour du prévôt. Le Bourg du Dessus comprenait au moyen-âge, l'église, le presbytère et plusieurs tours ou maisons fortes, occupées par de riches gentilshommes .Le Bourg du Dessus fut saccagé par les troupes de Louis XI et les tours renversées. Seule une tour en ruine fut préservée en vue d'être relevée.
"Jean de Marnix, né à Moutiers en Savoie, secrétaire puis trésorier général de Marguerite, archiduchesse d'Autriche, douairière de Savoie comtesse de Bourgogne et tante de Charles-Quint, achète en 1510 à Louis Rollin un domaine à Toulouse.
En 1512, Jean de Marnix obtient la prévôté de Toulouse avec la basse et moyenne justice (3), cession ratifiée par Charles-Quint en 1517. Le nouveau seigneur eut un temps l’intention de relever la tour du Prévôt ruinée, mais préféra bâtir son château sur la route de Poligny à Sellières à côté de la maison féodale de la famille De Rye, actuellement maison de Jean-Pierre Boisson.
En 1516, Il obtient la permission de construire un moulin à vent, un colombier à pied et une tuilerie, avec la faculté de couper dans ses bois de Colonne tous bois vifs pour faire ses constructions et tous bois morts pour chauffer sa tuilerie.
En 1527, l’empereur Charles-Quint lui concède la haute justice sur Toulouse.
Jean de Marnix, seigneur de Toulouse au service de Marguerite d’Autriche gouvernante des Pays-Bas résida souvent à Bruxelles. En 1532, Il meurt à Bruxelles et est enterré dans la chapelle du Palais royal. Il possédait une résidence à côté du palais et un hôtel particulier hors les murs détruit au XIX° siècle qui donna son nom à la rue de Toulouse et qui honore toujours notre village comtois.
Jean de Manix choisit de reconstruire son château non pas au Bourg du Dessus mais au pied de la colline, au bord de la route entre Sellieres et Poligny. Composé de deux tours flanquées aux angles d'un corps de logis se bâtiment est encore visible actuellement. Vous y trouverez notamment la cave de M. Singey, viticulteur sur la commune. Le château de Toulouse est donc bien au coeur de village et non pas au sommet du village
Pour en savoir plus sur l'histoire du village, un lien vers le Dictionnaire Historique et Géographique des communes de Franche comté de 1854
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Toulouse le Chateau au coeur de "l'Europe bruxelloise"Jacques de Marnix de Toulouse, seigneur de Toulouse-le-Chateau, entre au service de la gouvernante des Pays-Bas Marie de Hongrie, épouse en 1535 Marie de Hamérirourt, dame de Mont Sainte Aldegonde et meurt, probablement à Bruxelles, en 1557. Leur fils cadet Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde (Bruxelles 1540 - Leiden 1598) étudie aux universités de Louvain, de Dole, et de Padoue, puis à l'Académie de Genève, que vient de fonder Calvin. Intellectuel polyglotte, idéologue de la révolte des Pays-Bas contre l'Inquisition, Philippe de Marnix fut notamment le rédacteur de la Pacification de Gand, premier document officiel consacrant la liberté religieuse, l'auteur présumé de l'actuel hymne national des Pays-Bas et le principal conseiller de Guillaume d'Orange, qui le chargea de la défense d'Anvers peu avant son assassinat.La famille Marnix possédait, à proximité immédiate du palais impérial de Bruxelles et du palais des Princes d'Orange, une demeure dans laquelle Philippe de Marnix est né. Elle en acquit une autre, appelée "La Fosse" à l'extérieur des remparts, en un lieu situé au coeur de ce qui est aujourd'hui devenu le Quartier européen de Bruxelles. Confisquée par les Espagnols sur ordre du Duc d'Albe, cette propriété resta connue sous le nom de "Hof van Tholouse" ou "hôtel de Toulouse" et ne disparut qu'au XIXe siècle.Elle donna son nom à la rue qui en longe encore le site: reliant les sièges du Parlement européen et du Conseil européen, la rue de Toulouse ne doit donc pas son nom à la ville méridionale de Toulouse mais bien à la localité jurassienne de Toulouse-le-Château.(source Wikipédia)
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